Si notre regard portait au-delà des limites de la connaissance, et même plus loin que le halo de nos pressentiments, peut-être recueillerions-nous avec plus de confiance encore nos tristesses que nos joies. Elles sont des aubes nouvelles où l’inconnu nous visite. L’âme effarouchée et craintive, se tait : tout s’écarte, un grand calme se fait, et l’inconnaissable se dresse, silencieux.
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Plus nous sommes silencieux, patients et recueillis dans nos tristesses, plus l’inconnu pénètre efficacement en nous.
Lettres à un jeune poète,
Rainer-Maria RILKE
Sim, eu sei,
Que nao pensem que é um pecado ler Rilke em francês,
Em todo caso, me sinto bem estar em companhia deste livro atualmente, que me conforta em minhas sessoes de isolamento, em minhas reflexoes acerca dos estados criativos e das relaçoes humanas...